Neurochirurgien à Paris

Canal lombaire étroit

canal lombaire étroit

Les douleurs :

Les patients qui souffrent d'un canal lombaire étroit présentent fréquemment des douleurs, brûlures, fourmis et faiblesses dans les jambes survenant à la marche.

Ces douleurs imposent l'arrêt de la marche et cessent au repos.

Plus rarement, on constate des troubles urinaires (incontinence, mictions impérieuses).



Les causes :

L'usure des disques entre les vertèbres et l'arthrose progressive au niveau lombaire rétrécissent peu à peu le canal lombaire et par conséquent, laissent moins de place aux nerfs.

Ces structures nerveuses resserrées à l'intérieur de l'anneau osseux, ne reçoivent plus de façon suffisante un apport sanguin et donc d'oxygène.

Ces phénomènes s'accentuent à la marche et provoquent les douleurs décritent plus haut.



Les examens :

Les radiographies simples de la colonne lombaire mettent en évidence les pincements discaux et l'arthrose mais sont insuffisantes pour analyser le canal lombaire.

Le diagnostic est porté sur le scanner lombaire sans injection ou L'IRM.

Le canal lombaire est considéré comme étroit lorsque son diamètre est inférieur à 14 mm.

Il se situe le plus souvent à l'étage L4 - L5 (entre la 4ème et la 5ème lombaire).



Les traitements :

Tout d'abord médical :

Très déçevant : Repos, anti-douleurs, anti-inflammatoires, éventuellement infiltration.

Chirurgical :

Consiste à élargir le canal lombaire rétréci par une laminectomie ou un recalibrage du canal qui preserve la stabilité des vertèbres.

Le résultat est bon et assez rapide pour les douleurs dans les jambes mais plus lent et moins net sur les douleurs lombaires associées.



Les conseils du Dr :

Il n' y a pas de limite d'âge pour pratiquer cette intervention

Celle-ci se pratique sous anesthésie loco régionale et les dangers de l'immobilisation prolongée d'une personne agée sont bien plus grands qu'une intervention chirurgicale permettant au patient de remarcher.

Neurochirurgien qualifié par le conseil national de l'ordre des médecins sous le n°